par Vladimir Kršljanin

Chers camarades et amis,

Aujourd’hui, nous participons tous, volontairement ou non, à la bataille décisive de l’histoire mondiale – la bataille pour le nouveau monde.

La question est de savoir si la civilisation humaine peut survivre (et gagner) ou si l’humanité disparaîtra sous le poids d’une dictature oligarchique criminelle. Pour nous tous, seule la première réponse est possible.

Le nouveau monde est dirigé par la Russie et la Chine. Il s’agit bien entendu d’un monde socialiste. La Russie et la Chine ont envahi l’Occident sous tous ses aspects, sans colonisation ni guerre, en quelques décennies seulement. Elles ont appris, développé et appliqué toutes les meilleures réalisations de la civilisation humaine. Elles sont devenues une émanation de la créativité humaine, qui est un acte collectif et qui est certainement plus efficace dans le cadre d’une coopération harmonieuse que dans celui de la concurrence et de l’esclavage. Leur principal avantage réside dans les valeurs spirituelles et morales, contrairement au système criminel qui abuse des faiblesses humaines et propage les conflits partout. Leur victoire est donc totale et éternelle. La croyance séculaire des gens que la société socialiste sera supérieure en tout se réalise sous nos yeux.

La seule réponse désespérée de l’oligarchie occidentale est la guerre ! Ainsi, nous sommes déjà confrontés à deux guerres européennes – contre les Serbes dans les années 1990 et contre les Russes aujourd’hui.

Les conditions générales de ces guerres européennes sont liées à la tentative séculaire de l’Occident de légitimer le mal et de créer un équilibre artificiel entre le mal et le bien. Les conditions concrètes de ces dernières décennies sont liées aux technologies les plus développées et les plus appliquées pour manipuler la conscience humaine.

Qu’y a-t-il de si spécial chez les Russes et les Serbes (et récemment les Chinois) pour qu’ils deviennent les principales cibles de l’anti-civilisation ? L’amour, la solidarité, l’esprit collectif, le bien commun sont les principes fondamentaux du christianisme originel et du confucianisme. En outre, il existe une expérience commune de la lutte antifasciste et de la construction du socialisme. Le christianisme orthodoxe est le plus proche du christianisme originel. Il comprend également une expérience en matière de culture, de nation et de construction de l’État. Le concept orthodoxe de nation est beaucoup plus ancien et spirituel que le concept occidental. Les Serbes et les Russes sont les nations du Testament. Avec l’apparition de leurs églises autocéphales aux XIIIe et XVe siècles, les Serbes et les Russes se définissent beaucoup plus en termes spirituels (et moraux) qu’en termes juridiques, génétiques, matériels ou territoriaux. En outre, leurs États ont succédé à l’Empire byzantin que l’Occident a tenté de détruire. L’empire serbe dans les Balkans au XIVe siècle s’est avéré être un épisode historique transitoire, mais l’empire russe/URSS/fédération de Russie est resté le plus grand pays de l’histoire mondiale jusqu’à aujourd’hui. Les Serbes et les Russes ont continué à interagir dans tous les moments dramatiques de l’histoire européenne.

En bref, pendant de nombreux siècles, le monde des valeurs humaines effectives, et en premier lieu le monde chrétien orthodoxe, est devenu le plus grand défi existentiel pour la dictature oligarchique ou l’anti-civilisation occidentale. L’existence même de la Russie (et de la Serbie, et de la Chine) rend la suprématie occidentale impossible. Pour les méga-criminels occidentaux, c’est : soit nous dirigeons le monde, soit rien ! Et ils ont raison. Leurs méga-crimes sont d’une telle ampleur qu’ils ne peuvent survivre dans un véritable système juridique. Souvenez-vous des millions de personnes tuées lors des croisades, des guerres coloniales, des guerres mondiales, des agressions des États-Unis et de l’OTAN au Moyen-Orient, jusqu’aux récentes guerres européennes contre les Serbes et les Russes. Sous l’impulsion des États-Unis, l’Occident est passé du statut de principal facteur de destruction et d’agression à celui de facteur de malignité.

Le recours au fascisme, au terrorisme, à la subversion et à la guerre médiatique, combiné au révisionnisme historique et à l’utilisation abusive des organisations internationales et du système judiciaire international, ont été les méthodes appliquées par l’Occident contre les Serbes lors du démembrement de la Yougoslavie et de l’agression de l’OTAN dans les années 1990. En outre, ils formaient déjà l’Europe à agir contre elle-même (il suffit de se souvenir de l’interruption du trafic sur le Danube par la destruction de plusieurs ponts). Quoi qu’il en soit, nous sommes restés invaincus, car nous étions dirigés par Slobodan Milošević – un homme symbole de l’antimondialisme, comme l’a décrit Alexandre Zinoviev. La politique de la Serbie sous Milosevic était en tous points la politique menée aujourd’hui par la Russie et la Chine – la politique du Nouveau Monde. C’est pourquoi nous devrions toujours nous souvenir de l’héroïsme et des réalisations serbes de l’époque et continuer à les étudier et à les promouvoir. Plus encore, nous devrions rappeler en permanence au monde entier, y compris aux Serbes eux-mêmes, l’importance de leur résistance, déjà appelée « la deuxième bataille du Kosovo ». À cette fin, nous devrions soutenir l’activité renforcée du Comité international Milosevic.

Ainsi, la guerre par procuration dans l’ancienne Ukraine est la dernière tentative désespérée, menée avec les mêmes méthodes, mais sans aucune chance de succès, des méga-criminels pour inverser le cours de l’histoire. Et comme lors de la Seconde Guerre mondiale, ils nous ont sacrifiés, nous les Européens, à leurs appétits anti-humains. Il n’y a que deux issues possibles : 1) la victoire de la Russie (et du Nouveau Monde) ou 2) la destruction de la vie sur Terre. Il semble qu’il incombe à toutes les personnes décentes, et encore une fois à nous, les Européens, de favoriser la première issue et de sauver l’humanité, et de rendre la seconde impossible.

Le plus grand et peut-être le seul consensus mondial de l’histoire de l’humanité a été atteint dans la condamnation du fascisme. La victoire sur le fascisme a façonné le système généralement valable du droit international et des relations internationales.

Aujourd’hui, comme dans les années 90, nous assistons à une confrontation politique entre deux membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies – la Russie et la Chine, qui voudraient préserver le système fondé sur la victoire sur le fascisme, et les trois autres – les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, au sein desquels une partie de l’oligarchie dirigeante dévalorise la victoire sur le fascisme, coopère avec les fascistes et tente de poursuivre la guerre fasciste contre la Serbie et la Russie. Cependant, entre la guerre des années 90 et celle d’aujourd’hui, il y a une différence importante. Lors de la première guerre européenne, dans l’ex-Yougoslavie, les Serbes ont réussi à rester invaincus face à l’OTAN, incomparablement plus forte militairement, et ce à l’époque de l’unipolarisme. Lors de la deuxième guerre européenne, dans l’ancienne Ukraine, la Russie vaincra l’OTAN, à l’époque du multipolarisme. La Russie, la Chine et la majorité de l’humanité liquideront l’hégémonie agressive de l’Occident et puniront ses crimes.

Nous devons également lutter contre le révisionnisme historique. La guerre actuelle montre clairement que le révisionnisme historique est un outil des fascistes, de leurs complices et de leurs commanditaires, et qu’il ne peut être justifié.

Nous devons donc nous organiser, lutter et accueillir le nouveau monde – un monde juste, multipolaire et multilatéral, fondé sur le droit international, l’égalité, la coopération, la justice sociale et la véritable démocratie. C’est la communauté de destin commune de l’humanité.

Dans le nouveau monde, la majorité de l’humanité prospère et établit des liens, tandis que l’oligarchie occidentale, qui s’y oppose, se ruine et ruine ses peuples. Le nouveau monde libre a accumulé l’expérience positive de toute l’humanité. Et il a une place pour chacun ! Nous invitons les peuples occidentaux, qui sont de plus en plus victimes de leur oligarchie, à rejoindre le nouveau monde et nous leur souhaitons une libération rapide !

Le nouveau monde, c’est la domination forte et organisée du bien sur le mal !

Alors, unissons-nous pour la victoire rapide, totale et définitive du Nouveau Monde sur le fascisme et l’anti-humanisme !

Jusqu’à la victoire !